NUIT DES LÉGENDES
vendredi 25 juillet à 20h30
parc de la Mairie de Pleuven
SPECTACLE GRATUIT
En première partie,
Fortunes de Mer, Fortunes de Terre
par Ludovic SOULIMAN
accompagné de Vérène WESTPHAL au violoncelle
Ludovic SOULIMAN est un chroniqueur du monde contemporain. Nouveau passeur de mémoire, il récolte des histoires, ce qu’il nomme « des outils de rencontre et d’humanité », et les transmet de festival en festival de contes à travers la France.
Sur la scène de Nuit des Légendes 2025, Ludovic Souliman, accompagné de Vérène WESTPHAL au violoncelle, contera Fortunes de Mer, Fortunes de Terre, un voyage extraordinaire en terre d’Armorique dans le temps et dans l’espace, le résultat d’une collecte d’histoires glanées auprès des Anciens. Le déclencheur fut François Keroual, un homme d’un grand savoir qui lui raconta un jour qu’autrefois, chaque rocher avait un nom et que chaque nom avait son histoire, concluant que si le pays perd son âme c’est parce que plus personne ne connaît les noms des rochers.
Ludovic Souliman racontera des récits liés à des dizaines de rencontres. Au café La Cambuse à Kermouster, un habitué qui buvait deux verres de Suze lui parla de la bataille du Lédano contre les Vikings et l’histoire d’Alain Barbetorte. Paule lui évoqua comment, du haut de ses 6 ans dans les années 1930, elle vit un ange danser sur les dunes de sable. Et les récits s’enchaîneront, comme celui d’Huguette de Kermouster et sa vieille race de patates, le tout tissant une toile de la mémoire vivante des choses.
En deuxième partie,
Contes de la nuit, de la lune et des étoiles
par Stéphanie RONDOT
accompagnée de Philippe HENRY au violoncelle
Stéphanie RONDOT a découvert le chemin des contes au détour d’un cursus en Arts du Spectacle. Attirée depuis toujours par l’étrange et l’étranger, elle a trouvé là une voie royale pour voyager. Pour préparer ce périple, elle a posé quelque temps ses cahiers au Centre Méditerranéen de Littérature Orale (CMLO), puis elle s’est laissée guider par ceux qui l’ont fait le plus rêver : Catherine Zarcate et Michel Hindenoch. Depuis ses premiers pas de conteuse, en 2002, elle continue de cueillir ses contes dans des jardins anciens et propose une quinzaine de spectacles en direction du jeune public et du public adulte.
Sur la scène de Nuit des Légendes 2025, Stéphanie Rondot, accompagnée de Philippe Henry au violoncelle, contera des histoires qui cherchent à percer le mystère de la nuit, de la lune et des étoiles. Comme le dit l’astrophysicien Hubert Reeves, en allumant les lampadaires, les hommes ont éteint les étoiles. Les contes proposés dans ce bouquet sont une invitation à lever les yeux vers l’immensité céleste et à écouter les rêves tissés à l’aube des temps par nos ancêtres.
Dans certaines cultures, on dit qu’aux temps des commencements, il n’y avait que la nuit noire et profonde. Dans d’autres pays, au contraire, on dit qu’au début, il n’y avait que le jour ; c’est ce que racontent notamment les Indiens d’Amazonie. Ailleurs encore, en Haïti, on dit que le ciel était tellement bas qu’il n’était pas nécessaire de s’éclairer la nuit, la lumière bleutée des étoiles toutes proches étant suffisante. En Inde, on raconte que chaque nuit, la lune était ronde et pleine jusqu’à ce que Chandra, le dieu de la Lune, se moque de Ganesh, le dieu à tête d’éléphant. En Kabylie, aux temps des commencements, la lune était toute lisse et uniforme jusqu’au jour où sont nées les premières larmes de l’humanité.
